vendredi 30 janvier 2009

Tokyo, entre tradition et modernité















Le temple Senso-ji,
dans le quartier d'Asakusa















L'immeuble Sanai,
l'une des façades emblématiques de Ginza

Le troisième jour, je suis restée à Tokyo. La pluie était de la partie, mais j'ai tout de même pu voir beaucoup de choses et, ce qui m'a frappée, ce sont les contrastes de cette ville. Je suis allée déjeuner avec Cédric près de son travail le midi ; le reste du temps, j'ai traversé plusieurs quartiers de Tokyo, à la recherche de ses différents visages.

Au métro Sengakuji, près de chez Cédric

Quartier d'Asakusa

Porte de Kaminarimon, menant au célèbre temple Senso-ji

Nakamise-dori


Porte Hozomon

Pagode à cinq étages

Asakusa Jinja

Temple Senso-ji

Nakamise-dori

Nakamise-dori

Changement de décor radical, quoique toujours sous la pluie : direction Ginza, le Times Square de Tokyo

L'immeuble Waco, situé en face de l'immeuble Sania, à un carrefour stratégique de Tokyo

L'immeuble Sony, dans lequel j'ai passé un bon moment, un véritable musée où l'on peut tout toucher et essayer, avec un personnel digne d'un grand magasin, qui vous accueille à chaque étage comme si vous étiez un hôte de marque...

Toujours Ginza

Un autre aspect de Ginza...

Alors là c'est un bâtiment que j'ai adoré : le Tokyo International Forum, à l'architecture impressionnante !



L'intérieur d'un magasin japonais, clinquant et bruyant

Juste à côté, tout était si beau et si harmonieux chez Muji... Le moindre petit article, surtout la nourriture, est présenté dans un emballage si joli, si sobre et si délicat, que j'avais envie de tout acheter. Mais comme je ne comprenais pas ce qui était écrit sur les paquets, j'ai préféré attendre d'être accompagnée de Cédric avant d'acheter quoi que ce soit !

Le lendemain matin, samedi, Cédric était enfin en week-end ! Nous sommes d'abord allés au Musée National de Tokyo, où j'ai apprécié les délicats peintres japonais.

Comme souvent au Japon apparemment, j'ai même eu le droit à mes petits travaux manuels à la fin de la visite !

Nous nous sommes ensuite promenés au marché d'Ameya Yokocho,

très typique, où on a mangé de la nourriture typique, dont j'ai déjà oublié le nom,

et où j'ai acheté du thé vert japonais, délicieux : du Sencha et du Genmaicha, au goût délicatement fumé, mmm...

Une station de métro à Tokyo, énorme

Le soir, après un petit massage et un bon thé, on avait rendez-vous à Shinjuku avec Sébastien, un ami de Cédric en mission à Tokyo pour quelques mois, pour aller déguster un shabu-shabu, une sorte de fondue bourguignonne mais à base d'eau bouillante, le tout à volonté. On s'est régalés !

Moi, Sébastien et Cédric

Après le dîner, petite balade dans le quartier de Shinjuku, très fréquenté.


On a alors bifurqué dans une ruelle insoupçonnée : nous étions arrivés dans le quartier de Golden Gai, qui tient en quelques rues, constitué uniquement des petites maisons à un étage. Dans ces maisons se trouvent de minuscules bars, où on peut tenir à maximum huit personnes, barman compris. Nous sommes rentrés par hasard dans l'un d'eux et là, on s'est retrouvés dans une sorte d'univers parallèle, à des années lumières des immeubles clinquants et des carrefours bruyants de Shinjuku... Quelques habitués japonais étaient en train de regarder un documentaire sur le clip "We are the world", tourné dans les années 70, dans cet espace exigu et un peu sombre... On était trois Français ahuris à débarquer là-dedans, et pourtant ça a miraculeusement bien accroché avec les occupants des lieux. Un de mes meilleurs souvenirs !

Dimanche matin, c'est la chasse aux croissants : pour faire plaisir à Cédric, je me lève tôt pour essayer d'aller lui en trouver. Mais je ne trouve qu'une chaîne américaine (Dean and DeLuca) ouverte, alors ce seront des croissants américains ! Enfin, je crois que Cédric était quand même content, c'est l'essentiel.

Pour mon dernier jour, il fait un grand soleil ! Je n'ai décidément pas envie de partir... Heureusement que je m'envole ce soir pour Sydney et que je ne suis pas de retour sur Paris ! Je jette un dernier coup d'oeil à la vue qu'on a de Shinagawa sur les tours de Tokyo...

Cédric m'emmène par cette belle journée au sanctuaire Meiji Jingu, situé dans le parc Yoyogi.

On y croise un certège nuptial et j'achète un petit porte-bonheur japonais pendant que Cédric, rivé à son IPhone, consulte ses mails et lit la presse pour essayer de savoir en quoi va consister le plan social annoncé par sa banque ! Autant dire qu'il était beaucoup moins détendu que moi, le pauvre... Et malgré ça il a été un excellent guide, patient et instructif !

Sanctuaire Meiji Jingu

A quelques mètres du temple Meiji, changement de décor radical : nous croisons des cosplays, cas ados qui se déguisent le week-end en personnages exubérants, sur le pont de Harajuku.

Nous empruntons alors la rue Takeshita-dori, flanquée de boutiques plus folles les unes que les autres et archi-bondée ! J'achète des gadgets très kitsh dans un magasin "tout à 100 yens".

Takeshita-dori

Takenoko, une boutique où on trouve les costumes les plus bariolés !!

Un magasin entièrement consacré aux... préservatifs !

Omotesando, les Champs-Elysées de Tokyo, avec ici la boutique Ralph Lauren

Une rue piétonne du quartier Harajuku


Voilà pour le Japon !
Quelques heures à peine plus tard, je prenais le bus pour l'aéroport de Narita, direction l'Australie, pour de nouvelles aventures !

Le deuxième jour, je partis pour Kamakura


Entrée du sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu

Sur les conseils de Cédric, comme la météo promettait d'être un peu moins médiocre que les jours suivants, je partis donc pour Kamakura, très jolie petite ville, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tokyo, afin d'y voir principalement des temples, un bouddha et aussi la mer !

Sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu

Sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu

Sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu

Sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu

Sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu

Sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu

Les gens lancent des pièces dans le Saisen-bako (cet espèce de grande boîte en longueur devant eux) et prient en tapant dans leurs mains.

Comme dans tous les temples que j'ai visités, on voit des pans entiers de tablettes votives, les "ema", suspendus autour du sanctuaire.

Alors là c'est encore plus compliqué : si j'ai bien compris, les Japonais, en échange d'une centaine de yens, ont le droit de secouer une boîte de laquelle ils sortent une baguette en bambou. Cette baguette, selon ce qui est écrit dessus, contient ou est échangée contre un petit bout de papier, sur lequel est inscrit une sorte d'horoscope. S'il est mauvais, il faut aller l'accrocher quelque part, sur un arbre, une barrière ou un support fait exprès, comme le font ces jeunes gens, pour laisser la malchance loin de soi. Ca a l'air rigolo à faire, mais je n'essaierai pas tant que personne ne pourra me traduire ce qui est écrit dessus ! C'est fou de voir les gens, très concernés, lire chacun leur bout de papier : ils ont vraiment l'air d'y croire.

Sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu

Sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu

Sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu

Sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu

Wééé, j'ai réussi à saisir sur le vif deux geishas !

Et aussi un monsieur tout à fait typique.

Un second temple : le temple Kencho-ji, beaucoup moins fréquenté et donc plus calme, ce qui me semblait plus adapté à la nature même de ces lieux. Visite très agréable !

Temple Kencho-ji : voyez comme le décor appelle à la méditation... J'ai trouvé cette pièce magnifique. Pour la petite histoire, il fallait enlever ses chaussures pour y pénétrer.

Temple Kencho-ji

Temple Kencho-ji : jardin zen

Temple Kencho-ji

Temple Kencho-ji

Après une longue marche inattendue et assez sportive (dans une tenue de ville peu adaptée à part les chaussures de marche...) à travers la montagne, j'ai finalement atteint le but de l'expédition : le fameux Daibutsu, ou Grand Bouddha, énorme sculpture en bronze, la deuxième plus grande au Japon avec ses 121 tonnes et ses 13,35 mètres de haut. Plutôt impressionnant !


Daibutsu

Daibutsu : on voit juste un petit bout de sa tête qui dépasse derrière la porte d'entrée, si si, regardez bien !
Ce qu'on pouvait voir au hasard en marchant dans les rues de Kamakura...

Des temples, et encore des temples, tous plus jolis les uns que les autres. Cette ville est tout à fait charmante !

Enfin, la plage !